La console
Située au soubassement du grand corps, la console est en fenêtre, entièrement reconstruite par Stiehr. Elle est fermée par deux portes en chêne verni, dont les quatre gonds sont d’origine mais la serrure est plus récente.
Les trois claviers sont en chêne, avec frontons à angle droit. Les naturelles sont plaquées d’ivoire et non d’os comme très souvent chez Stiehr, ce qui était annoncé dans le marché du 8 juillet 1851, les feintes sont en ébène.
Le pédalier a été renouvelé par Muhleisen en 1958. Il est de facture moderne, concave, avec des feintes rehaussées de palissandre, de longueur croissante vers les extrémités. Les montants du buffet ont été découpés pour insérer ce pédalier plus large que celui d’origine.
Le banc est de Stiehr, en chêne, mais les parois latérales ont été plaquées de parois en chêne, pour l’élargir et l’adapter au pédalier de 30 notes.
Les tirants de jeux sont de section carrée, de 25 mm de côté, en chêne. Ils sont disposés sur quatre colonnes, de part et d’autre des claviers. Le nom des jeux figure sur des étiquettes imprimées en papier, toutes d’origine, avec des lettres noires pour le grand-orgue, vertes pour le positif, bleues pour le récit et rouges pour la pédale. Chaque nom de jeu est surmonté par le nom du plan sonore (“POSITIF”, “MANUAL”, “RÉCIT” et “PÉDALE”). Le tremblant comporte aussi l’attribution “Manual”, bien qu’il agisse surtout sur le récit.
La commande des jalousies du récit expressif se fait par une cuiller en fer, placée à droite, pivotant sur un axe pour pouvoir l’accrocher à un cran.